Le crépuscule de la démocratie à Colomiers par Alain Refalo

Le pathétique épisode de la charte dite de « la participation citoyenne », (voir notre intervention en conseil municipal jeudi 24 septembre) entièrement plagiée, sans aucune mention de source, sans participation des citoyens et des élus à son élaboration et à son écriture et dont l’adoption en conseil municipal fut enrobée de mensonges quant à sa réalisation, mérite que l’on revienne plus en profondeur sur cet épisode de la vie politique columérine et sur ce qu’il révèle de préoccupant concernant la question démocratique dans notre ville.

Contrairement aux réponses formulées ce soir là par la majorité, nous n’avons pas seulement pointé un problème de forme quant à l’écriture d’un texte, nous avons souligné en creux ou directement la totale incohérence de la politique municipale concernant la mise en place des comités de quartier. Nous avons montré à travers nos interventions que sa conception de la démocratie locale, en réalité verticale, était aux antipodes de la conception horizontale que nous défendons, que nous avons défendu aux élections municipales et que nous continuerons à défendre dans les années qui viennent.

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3 commentaires pour “Le crépuscule de la démocratie à Colomiers par Alain Refalo”

  1. Bonsoir,
    en lisant ce texte très virulent sur le « crépuscule de la démocratie », sans remettre en doute les arguments sur le thème du plagiat, je me dis que les problèmes de l’écologie, les problèmes d’EELV sont ailleurs, évitons de disperser notre énergie, notre capacité de réflexion, dans ce genre de polémique. Menons une réflexion sur nous-même, sur nos propositions, essayons de comprendre pourquoi nous ne dépassons pas la barre de 5% dans les élections nationales alors qu’il n’y a jamais eu, depuis les années 70, un tel besoin d’écologie.
    Je suis persuadé qu’en faisant ce travail de réflexion politique et j’ose le dire, philosophique, nous pourrons gagner des villes comme colomiers, puis j’espère les élections nationales. Ce travail de fond n’est pas fait suffisamment. Questionnons-nous sur les besoins des gens en prenant appui sur les dernières découvertes en sciences, en médecine, en neuro-sciences, élaborons un nouvel humanisme, non pas sur uniquement des valeurs parfois un peu abstraites, mais sur un humanisme pragmatique fondé sur les besoins fondamentaux de l’être humain, l’alimentation, l’éducation, le logement, le transport, les principes laïques.

  2. Je reprends la plume, enfin le clavier, pour poursuivre mon argumentation.
    Je suis adhérent à EELV depuis octobre 2016, j’ai assisté à une assemblée générale plénière, nous étions cinq participants ! J’y ai fait quelques propositions. J’ai participé aux deux votes. Je n’ai depuis revu personne. aucune invitation à débattre sur tel ou tel sujet. Je me dis : « à quel moment on réfléchit chez les écolos ? » Attend-t-on les décisions ou arguments qui viennent d’en haut comme cela se fait par exemple au parti socialiste, est-on trop pris par les engagements de responsabilité locale ?
    Le monde des idées avance, parfois devant nous, les idées néfastes prennent le pas, (cf TRUMP aux états-unis, Le PEN en france) nos arguments passent au second plan, pourquoi ? Un des sujets que la gauche en général n’a pas su voir c’est le problème posé par l’islam face à la laïcité. Est-ce qu’on a rien à dire, rien à défendre là-dessus, bien sûr que si mais cela demande un travail politique, philosophique très précis, subtil, on doit avoir un positionnement très clair, de gauche, (oui-oui) sur ce sujet, sinon nous laisserons l’unique voix de LEPEN et c’est elle qui fera mouche. Mais n’est-ce pas déjà trop tard.

  3. Je reposerai ma plume en précisant mon dernier argument sur l’école, l’éducation nationale. La droite au pouvoir, la gauche au pouvoir, tout le monde casse ses bonnes volontés sur le problème de l’école ! Dernièrement il y a eu Mr Peillon, initiateur du retour à la semaine des Quatre jours et demi, de l’informatique en primaire(quelle révolution!), Mme Najat-Belkacem
    propose une interdisciplinarité forcée, serpent de mer pour ceux qui l’ont déjà vécu, les enseignants n’en peuvent plus et les élèves ne s’y retrouvent pas. J’entends ici et là qu’il faudrait plus de mixité sociale pour améliorer l’égalité et le niveau des élèves, comme si d’intervertir des élèves sur des bancs de classe pouvait changer le problème. Pourquoi aucun parti ne mène une réflexion sur qu’est-ce qu’on enseigne actuellement à l’école ? pourquoi enseigne-t-on ceci plutôt que cela ? Le contenu de ce qu’on enseigne est-il universel ? Immuable ? Politique ? Sociologique ?
    Qu’est ce que c’est que le cerveau d’un enfant en primaire, de quoi a-t-il besoin ? Est-ce que l’école est au niveau des besoins du développement de l’enfant ? Moi je dis non. Des solutions existent. Des neuro-sciences, des linguistes, des enseignants travaillent dessus. Ces gens sont épars, EELV devraient les rassembler, nous aurions enfin des propositions nouvelles étayées à proposer.

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